Le livre GOLDEN EIGHTIES, écrit par NICOLAS BREVIèRE, édité par CARLOTTA FILMS coute 49,00 €.
Golden Eighties. Producteur de films, Nicolas Brevière s'est plongé corps et âme dans la décennie 1980, période foisonnante, passionnante, emblématique de l'évolution de l'industrie et du patrimoine artistique du cinéma français. Une période riche en bouleversements, dont les effets se font encore sentir de nos jours. Si produire un film, c'est aussi l'aventure d'un homme ou d'une femme qui décide de matérialiser les rêves d'un autre dans un contexte économique et juridique étonnamment fluctuant et incertain, tout en s'inscrivant dans un univers culturel, une "mouvance" faite de convergences et de contradictions, comment produisait-on alors le cinéma français ? Quels risques prenait-on ? Pourquoi cela marchait (ou ne marchait pas) ? Qui a et comment a-t-on produit des oeuvres aussi indispensables que Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais (1980), L'Homme blessé de Patrice Chéreau (1983), Les Nuits de la pleine lune (1984) d'Eric Rohmer ou Sans toit ni loi d'Agnès Varda (1985) ? C'est à la suite de plusieurs années de recherches et de l'aventure humaine portée par de nombreux entretiens avec des producteurs de l'époque qu'est née l'idée de cet ouvrage.
Un écrit retraçant, année après année et sur dix ans, tous les grands combats qui ont émaillé la décennie, et dont on ressent encore les secousses sismiques aujourd'hui. Un essai qui ne serait ni "théorique", ni un guide pratique sur la production de films, ni même une compilation d'anecdotes, mais plutôt un portrait vivant d'un certain âge d'or du cinéma français. Un panorama d'où émergent les questions qui ont défini notre cinéma d'aujourd'hui : son accompagnement politique, la concentration de l'exploitation cinématographique, la fragilité de la distribution indépendante, l'explosion des télévisions, le changement radical de la consommation d'images ; bref, des sujets d'une brûlante actualité à l'heure où notre système, que l'on décrit comme l'un des plus vertueux au monde, se voit une fois de plus assiégé par des dangers - de l'irruption des plateformes à l'intelligence artificielle - qui mettent en péril notre génie créatif.