LA VILLE à L'USAGE. CLAIRE SCHORTER. GRAND PRIX DE L'URBANISME 2024
ARIELLA MASBOUNGI ET ANTOINE PETITJEAN
Date de parution : 24/01/2025
Editeur :
PARENTHESES
Nombre de pages : 207
Langue : FRANCAIS
En Résumé :
Le livre LA VILLE à L'USAGE. CLAIRE SCHORTER. GRAND PRIX DE L'URBANISME 2024, écrit par ARIELLA MASBOUNGI ET ANTOINE PETITJEAN, édité par PARENTHESES coute 22,00 €.
La ville à l'usage. Claire Schorter. Grand prix de l'urbanisme 2024. L'architecte et urbaniste Claire Schorter, Grand Prix de l'urbanisme 2024, revendique un «art des tracés», et s'engage pour une ville complexe, dont la profondeur historique permet d'en développer la dimension sensible et humaine.Le nom de l'agence qu'elle préside, l'agence LAQ, L'Amour des Quartiers, donne le ton. Son objectif est d'utiliser la dépendance fragilisante des métropoles pour repenser les systèmes de réciprocité avec leurs territoires vitaux périphériques. À cet égard, la restauration et la préservation des sols nourriciers, porteurs de biodiversité, sont au cur de son approche de la ville. Une pratique tout en nuances, en exigence et en attention aux détails qui invite à sortir des logiques sectorielles et à repenser les approches, publiques comme privées, pour mieux répondre aux enjeux climatiques.Cet ouvrage explore les trois principaux axes de sa démarche : un art précis de la composition urbaine s'appuyant sur des méthodes originales ; la priorité faite aux usages, qui porte à dessiner une ville pacifiée, dont le confort des espaces publics et privés résulte d'une articulation soigneuse entre forme urbaine et architecture ; le souci écologique des sols, de la biodiversité et de la nécessaire réparation des territoires.En regard, les deux nominées, Isabelle Baraud-Serfaty, conseil en économie urbaine, et Christine Leconte, directrice de l'Ensa de Paris-Belleville et ancienne présidente de l'Ordre national des architectes, montrent une même convergence de cette conscience politique. La première par sa capacité à repenser l'approche économique des questions urbaines, la seconde pour son engagement au service d'une architecture pensée comme vecteur de transformation de nos territoires.