Par une belle journée de l'an 353, un groupe d'amis lettrés organise un déjeuner près du Pavillon des Orchidées. Le vin et les charmes de l'endroit inspirent les convives qui se mettent à écrire. Wang Xizhi sempare le premier du pinceau et écrit la préface du recueil de poèmes qui va voir le jour. La beauté et la sensibilité de cette calligraphie en font l'oeuvre suprême de la calligraphie chinoise, et sa disparition dans la tombe d'un empereur chinois contribuera à renforcer la valeur mythique de cet écrit, qui des centaines de générations de calligraphes s'attacheront à copier.
La préface du Pavillon des Orchidées - qui continuera d'inspirer tous les calligraphes chinois, depuis la dynastie Tang jusqu'à aujourd'hui - constitue le fil rouge de ce livre, qui dévoile l'origine, l'importance et l'évolution de l'écriture et de la calligraphie dans la culture chinoise. De même qu'il n'est pas nécessaire de savoir lire une partition pour apprécier la musique, il n'est pas indispensable de connaître le chinois pour admirer une calligraphie et plonger dans un univers à la fois inconnu et fascinant.
Accompagne l'exposition éponyme aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles (14 octobre 2009 - 31 janvier 2010)
Exposition : BRUXELLES 2009 2010